La Ville de Québec devra procéder à une expropriation pour mener à bien son projet de nouveau terrain de soccer de calibre provincial au parc Paul-Émile Beaulieu, à Lac-Saint-Charles.
On apprenait dans un sommaire décisionnel du 14 octobre dernier que l’administration municipale n’aurait d’autre choix que de racheter une parcelle de terrain de 1,6 km2 située à quelques centaines de mètres au sud-ouest de la rue Françoise-Cabrini.
L’endroit en question freine la Ville dans son projet de réaménagement du parc Paul-Émile Beaulieu, puisqu’il bénéficie d’une servitude. Depuis le rachat des lots adjacents, la petite parcelle se retrouve enclavée et est donc inaccessible.
«On a fait tout ce qu’on pouvait pour s’entendre avec la succession propriétaire du lot, mais nous ne sommes pas arrivés à un accord, déplore le conseiller municipal du district Lac-Saint-Charles–Saint-Émile, Steeve Verret. On n’a d’autre choix que d’entamer les démarches d’expropriation.»
Le conseiller municipal souligne que l’endroit ciblé n’est «aucunement exploité» et composé entièrement d’un boisé. «De toute évidence, personne ne va jamais là. On distingue à peine un passage pour se rendre à la barrière.»
Le processus de rachat obligatoire ne devrait pas retarder les travaux de mise en place d’une nouvelle surface synthétique, puisque la parcelle ne fait pas partie du chantier. Steeve Verret a bon espoir de voir la première pelletée de terre du nouveau terrain de soccer «à la fin de l’été 2023».