MUNICIPAL – À nouveau, le maire de L’Ancienne-Lorette réclame une rencontre sur le financement de l’agglomération. Gaétan Pageau entend relancer ses homologues concernés pour régler les irritants dans le fonctionnement de l’organisme supramunicipal. Il souhaite une discussion franche pour que cessent les tiraillements sur les quote-parts et que tous travaillent au développement de la région.
«Nous avons un nouveau budget qui s’en vient cet automne, souligne-t-il. Je pense qu’il serait opportun que les maires de Québec, de Saint-Augustin et moi-même se réunissent pour en discuter sainement et avec respect. Il s’agit d’un enjeu particulier depuis décembre dernier, alors que la Ville de Québec impose sa vision de la fiscalité municipale. Cela, selon nous et Saint-Augustin, en contravention des ententes sur le partage des responsabilités.»
Selon M. Pageau, la situation actuelle demande beaucoup d’énergie pour scruter tous les dossiers et dépenses qui ne reflètent pas les ententes signées dans le passé. «Cela fait qu’on manque de temps pour étudier et bonifier les dossiers communs. Il y a des corrections qui doivent être apportées, insiste-t-il. On continue de participer activement et de collaborer positivement. Toutefois, la Ville de Québec détient le monopole décisionnel. On craint donc le pire pour le prochain budget d’agglomération.»
Climat sonore mesuré
Dans le dossier du climat sonore, pour lequel est régulièrement pointé du doigt le resto-terrasse 737, la Ville a confirmé des mesures excédentaires. C’est ce qu’indiquent les analyses des niveaux sonores effectuées depuis le début de l’été et dévoilées par le directeur de l’urbanisme Philippe Miette. Résultat: au moins une fois par semaine, soit le jeudi, le vendredi ou le samedi, le bruit dépasse les normes édictées dans la règlementation municipale.
La recherche de solution se poursuit de bonne foi du côté de l’entreprise. Une tentative de modifier l’orientation de la scène au cours de l’été n’a pas donné les résultats escomptés. La Ville reste ouverte et proactive dans le dossier. En réponse au propriétaire du 737 qui se sent harcelé, le maire lorettain rétorque «qu’il ne s’agit pas d’acharnement, mais d’une recherche de respect pour les résidents voisins». Les discussions se poursuivent avec l’administration de l’Aéroport Jean-Lesage dans ce dossier.