SPORTS. Lors du dernier conseil municipal, les élus ont reçu une pluie de questions de la part de citoyens amateurs de pickleball.
Le groupe s’était d’abord présenté à des conseils d’arrondissement avant de venir s’adresser directement au maire et à tous les élus. Selon eux, le nombre de terrains est insuffisant à travers la ville, pour un sport en plein effervescence qui favorise l’activité physique et la santé. Ils dénoncent aussi l’absence d’un plan de développement de ce sport, et la cohabitation difficile entre les amateurs de tennis et de pickleball, qui doivent partager certains terrains. Selon eux, la Ville a du rattrapage à faire quant à la quantité d’installations exclusives pour en jouer, si on compare avec d’autres villes du Québec.
En mode solution
La conseillère Marie-Pierre Boucher et le conseiller Jean-François Gosselin, tous deux responsables des dossiers du sport et des loisirs, conviennent que les installations sont insuffisantes et avouent qu’il y a un réel besoin à Québec. «Il y a un intérêt à développer, s’est exprimée Mme Boucher lors du dernier conseil municipal. On va voir ce qui peut être fait en prenant le temps de faire le tour des besoins. L’expertise terrain est importante, et on ne veut pas mettre les joueurs de tennis et de pickleball en opposition.»
Le maire de Québec, Bruno Marchand, a aussi confirmé la mise en place de solutions pour augmenter le nombre d’espaces de jeux sur le territoire. «On va voir comment on peut ajouter des terrains. Ça va nous prendre quelques mois, mais on va aller de l’avant pour voir ce qu’on peut faire.»