MUNICIPAL. En raison de technicités hors de son contrôle, le conseil municipal de L’Ancienne-Lorette déplore des délais dans certains projets attendus cette année. Ainsi, l’installation des murs anticrue en bordure de la rivière Lorette doit être reportée. Des retards surviennent dans ce dossier qui perdure depuis 20 ans. Les principales raisons sont la signature tardive du décret par le ministère de l’Environnement et la nécessité de procéder à deux appels d’offres dans ce dossier. Les travaux se trouvent donc repoussés d’un an et seront effectués en 2023 et 2024.
Par ailleurs, l’appel d’offres pour la phase III de la réfection de la rue Notre-Dame vient d’être annulé. Les soumissions des trois entreprises retenues s’élevaient toutes au-delà des 7M$. Or, en se fiant à ce qui avait été facturé lors des phases précédentes, la Ville avait budgété 4M$. Pour arriver dans ses prévisions financières, il a été décidé de scinder l’appel d’offres en deux.
Le maire Gaétan Pageau précise que «la règlementation municipale permet de fermer un appel d’offres pour en présenter un nouveau basé sur la réalité et la capacité budgétaire de l’administration municipale. De plus, les subventions prévues ne sont pas perdues, mais ajustées en fonction de l’ampleur du projet». Pour l’été 2022, la Ville se contentera de procéder à la réfection de la rue Notre-Dame, entre les rues Père-Chaumonot et Napoléon. Le reste jusqu’au boulevard Wilfrid-Hamel suivra en 2023.
Consultations sur le bruit
Une première rencontre citoyenne avec l’administration aéroportuaire et son locataire le resto 737 a eu lieu fin mai. Près d’une centaine de participants ont assisté aux échanges. Il en ressort que le propriétaire du commerce s’est engagé à instaurer des mesures d’atténuation à la transmission du bruit généré par ses activités. La Ville sera attentive aux résultats en ce début de saison estivale. Une autre rencontre similaire est à venir, fin juin, avec la direction de l’aéroport et Capitale Hélicoptère.