ENVIRONNEMENT. Une trentaine de jeunes du secondaire se sont rassemblés à la Fontaine de Tourny, devant l’Assemblée nationale à Québec, pour «dénoncer l’inaction des gouvernements face à la crise climatique». L’événement qui se répète tous les vendredis n’est qu’une prémisse à l’encerclement de la bâtisse qui aura lieu le 22 avril prochain, le Jour de la Terre.
«Sur l’événement Facebook de l’encerclement, il y a 8 000 personnes qui ont dit être intéressées. Alors on espère être plus que 1 000 manifestants au moins!», a indiqué le co-porte-parole du mouvement jeunesse Pour le futur QC, Juan Poirot.
Le groupe a quatre revendications principales pour les gouvernements du Québec et du Canada. Il souhaite d’abord établir un programme d’éducation à l’écologie et de sensibilisation à la crise climatique et adopter une loi climatique qui forcera l’atteinte des cibles recommandées par le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) pour limiter le réchauffement planétaire à 1,5 degré Celsius. Il veut également mettre en place des mesures qui faciliteront les actions individuelles éco-responsables, grâce à des investissements majeurs. Enfin, le groupe souhaite voir l’adoption d’une loi qui interdira les produits de plastique à usage unique et restreindra l’utilisation de plastique pour combattre la pollution et le suremballage.
Juan Poirot est conscient que pour l’instant, son petit groupe n’a pas beaucoup d’impact, mais selon lui, «plus ils font des manifestations comme celle-ci, plus ils auront la chance de faire bouger les choses.