SÉCURITÉ. En visite à Québec, le ministre de la Défense nationale, Harjit S. Sajjan, a rencontré les représentants du Centre culturel islamique visé par l’attentat du 29 janvier. Le sentiment général d’insécurité est actuellement leur plus grande préoccupation.
À l’heure actuelle, le besoin le plus urgent de la communauté musulmane est de mettre en place des mesures de sécurité pour rétablir une certaine confiance. «Les gens ne sont pas à l’aise quand ils prient», a exprimé le président du Centre culturel islamique, Mohamed Yangui.
Éventuellement, les représentants de la communauté musulmane vont s’asseoir avec les responsables de la police de Québec pour discuter de la problématique qui entoure la sécurité.
Le secrétaire du Centre culturel islamique, Mohamed Kesri, a également mentionné qu’un projet est sur les rails pour construire une rallonge au bâtiment, où se situeraient des sorties de secours supplémentaires.
Des entraînements d’évacuation seront également effectués pour être davantage outillés dans une situation qui demande une évacuation d’urgence. «On a des portes de sortie, mais on n’est pas préparés à un événement pareil», a affirmé M. Kesri.
La question du cimetière
La communauté se rencontrera le 19 février pour discuter du cimetière musulman, un projet qui est sur la table depuis 2008.
En effet, si tout va bien, le Centre culturel islamique devrait acquérir officiellement le terrain sur lequel se situera le cimetière. On n’en connait toutefois pas l’emplacement pour le moment. M. Kesri a expliqué qu’ils souhaitent garder le secret jusqu’à la signature du contrat.
Le cimetière pourrait également être utile pour les communautés musulmanes en région, résolvant par le fait même une problématique présente dans plusieurs villes.
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