FINANCEMENT. Le dossier d’un éventuel Club Med au Massif de Charlevoix, qui nécessite un investissement de 120M$, fait actuellement couler beaucoup d’encre. La députée du secteur, Caroline Simard, croit que ce projet serait très bénéfique pour la région et même au-delà.
Alain Blanchette
«Il est actif ce projet-là, assure la députée de Charlevoix – Côte-de-Beaupré. Une offre a été mise sur la table par mes collègues et maintenant, on attend la réponse du fédéral. Nous y croyons et je souhaite ce projet dans ma circonscription», a lancé Mme Simard, en marge de l’annonce des 70M$ insufflés par le provincial pour le tourisme au Québec.
Selon elle, une offre du gouvernement du Québec a même déjà été déposée depuis un certain moment. «L’offre qui est faite est importante et répond à ce que les gens du Massif demandaient. Ce qui a été déposé en 2016 et qui a été bonifié depuis est maintenant ferme», a-t-elle dit pour expliquer que le montant maximum d’aide financière pour le provincial avait été atteint, en ce qui concerne ce dossier.
Mme Simard affirme également avoir eu quelques pourparlers avec le gouvernement fédéral, de qui la réponse se fait toujours attendre. «J’ai discuté deux fois avec le ministre Jean-Yves Duclos. On attend maintenant une réponse.»
La députée a conclu la mêlée de presse en affirmant que le bureau du ministre Duclos avait indiqué qu’ils reviendraient sur la question d’ici une semaine.
Surprise par le Forum des élus
Vendredi, le Forum des élus de la Capitale-Nationale implorait le gouvernement du Québec et celui du Canada d’accorder une aide financière au projet de Club Med du Massif de Charlevoix. «Il ne faut pas manquer l’occasion. Je veux juste leur dire que l’impact sera beaucoup plus large qu’ils le pensent. Il sera local, régional et national», avait averti le maire de Québec, Régis Labeaume.
Questionnée sur ce cri du cœur, en partie lancé au gouvernement qu’elle représente, la députée de Charlevoix – Côte-de-Beaupré s’est dite plutôt surprise. «J’ai été étonné de voir cette mobilisation, alors qu’on a justement parlé de sauver un projet sur lequel on travaille depuis janvier 2016. Si ça n’avait été que du gouvernement du Québec, on n’en parlerait pas aujourd’hui.»
TC Media