La grève du transport scolaire affecte la moitié du territoire de Québec

Après un premier arrêt de travail temporaire en janvier, les chauffeurs du transporteur Autobus Tremblay & Paradis et sa filiale Autobus B.R. sont en grève générale illimitée depuis jeudi matin. Ce conflit de travail a des répercussions pour des centaines d’élèves des centres de services scolaires (CSS) de la Capitale et des Découvreurs, ainsi que leurs parents.

Ainsi, ce sont plus de 3000 élèves du centre et de l’ouest de Québec, de même que de Lévis, qui se retrouvent sans transport scolaire. Or, cette fois, l’incertitude est grande, car l’arrêt de travail est permanent jusqu’à un règlement du conflit. De plus, le fossé semble encore important entre les demandes de la partie syndicale et les offres de la partie patronale.

Une rencontre ultime de négociation a été tenue, mercredi, sans permettre de dénouer l’impasse. Ce qui n’a rien de rassurant, aucune autre tentative de rapprochement n’est prévue pour l’instant. Rappelons que la revendication principale des chauffeurs de bus scolaires concerne la garantie d’un horaire minimal de 25 heures par semaine.

Surveillance et services de garde accrus

Pris au dépourvu, les CSS tentent de s’organiser pour accommoder les parents, qui devront se débrouiller pour jouer au taxi le temps de la grève. Ainsi, dans certains établissements scolaires, le service de garde a été élargi à l’ensemble de la clientèle. Aussi, la surveillance a été augmentée autour et dans les cours d’école, pour assurer un œil bienveillant sur les élèves qui s’y retrouveront plus nombreux.