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Une descente en eau vive spectaculaire

Le Parc Chauveau était le point de ralliement du Festival Vagues-en-ville qui s’est déroulé les 28 et 29 avril. Cette activité annonçait le début de la saison en eau vive à Québec pour une 17e année consécutive.

Une descente qui n’était pas toujours de tout repos.

Photo Métro Média – Alain Couillard

Marie-Pier Côté, administratrice du Club Echohamok qui était impliqué dans l’organisation, confiait que c’était la première fois que les activités du Boatercross et du Slalom en ville étaient localisées à proximité de l’avenue Chauveau.

Marie-Pier Côté a découvert le canot à 9 ans.

Photo Métro Média – Alain Couillard

«Ce déplacement était souhaité puisque le sol du précédent site était souvent détrempé.»

Le débit d’eau, qui représentait 73 m3/s samedi matin, a connu une décroissance au cours de la journée. Par contre, les membres du comité organisateur ont envisagé de revoir le parcours, tôt dimanche, afin de l’adapter à la forte précipitation annoncée.

Certains pagayeurs ont chaviré lors de la descente dimanche.

Alain Couillard – Métro Média

Au début de la compétition de descente en slalom, la pluie soutenue a fait grimper le débit de 68,3 m3/s à 73,6 m3/s à la fin des épreuves en après-midi. En conséquence, certains pagayeurs n’ont pas réussi à traverser toutes les portes du circuit alors que d’autres ont chaviré, heureusement sans aucune conséquence.

Mesures de sécurité

Marie-Hélène Fortin, agente de communication de la Société de la Rivière-Saint-Charles, convient que le débit d’eau, l’an dernier, se situait autour des 50 m3/s alors qu’il était à 25 m3/s en 2016.

«S’il est élevé, le canotier a beaucoup moins de place pour s’arrêter et lorsqu’il chavire, la distance parcourue, sous l’eau, est plus longue.» La communauté d’eau vive étant tissée serrée, rappelle l’agente, tous les participants s’entraident immédiatement advenant le cas où l’un d’eux est en difficulté.

Marie-Hélène Fortin pointant le site de l’avenue Chauveau.

Alain Couillard – Métro Média

Le comité organisateur pouvait compter sur la collaboration de l’Unité spécialisée en sauvetage nautique (USSN) de la Ville de Québec qui est aussi formée pour entrer en jeu sur glace et l’eau vive. Pierre Mercier, capitaine aux opérations de la division extinction incendie de la caserne 16, confie que la méthode de travail en eau vive est différente lorsque le débit est élevé.

«C’est plus rock’n roll dans ce type d’intervention, il faut être plus vigilant, mais les techniques demeurent essentiellement les mêmes.» Les équipes nautiques des casernes 3 et 16 étaient en service le samedi et celle de la caserne 17 le lendemain.

Le capitaine Pierre Mercier, au centre, est en compagnie de membres de son équipe.

Photo Métro Média – Alain Couillard

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