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Québec doit se résoudre à raser ses 78 000 frênes

Ravage agrile du frêne
Un exemple du ravage que causent les larves d’agriles sous l’écorce du frêne. Ces tunnels empêchent la sève de circuler provoquant le dépérissement rapide de l’arbre. Photo: Métro - Archives

Sur le territoire de Québec, on compte 78 000 frênes (municipaux et privés) pour lesquels il n’existe aucune recette ni aucun remède pour contrer la progression de l’agrile. En raison de cet insecte ravageur, il faut se résoudre à les voir tous disparaître du paysage dans un proche avenir.

Le maire Bruno Marchand se désole de la situation qui affecte cette essence d’arbre. «C’est vraiment malheureux, mais c’est hors de notre volonté. Il n’y a pas d’autre option», déplore celui qui entend renseigner les citoyens pour éviter qu’ils aient l’impression d’être placés devant le fait accompli. Comme c’est arrivé lors d’une récente opération d’abattage au parc Robitaille. «On va apprendre de ça, assure-t-il, pour améliorer la transmission de l’information et mieux préparer le terrain.»

Jusqu’à maintenant, la Ville a coupé 13% de ses frênes depuis 2017. Il en reste 87% à abattre, soit encore 67 000 arbres. «Alors, précise M. Marchand, on va devoir en informer les gens, mais il n’y a pas d’autre solution que de les couper pour des raisons de sécurité. À la fois pour éviter qu’ils tombent sur des humains ou qu’ils créent des problèmes sur les routes et aussi sur les maisons à proximité.»

Selon lui, il est impossible d’attendre que les frênes soient complètement ravagés par l’agrile pour intervenir. Cela devient un risque trop important. La Ville a donc étalé ses opérations d’abattage dans le temps. Celles-ci s’échelonnent sur 15 ans, jusqu’en 2032. «À cause de cette infestation hors de notre contrôle, on va devoir couper 78 000 frênes qu’on va remplacer», déplore le maire Marchand. Des essences plus rustiques seront privilégiées.

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